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Juin
Fin des classes, humeur et rappel…
Par Marie CROCQUET • Publié le 29/06/2017
Par Marie CROCQUET • Publié le 29/06/2017
Je me suis retenu jusque là mais il me faut dire un petit mot à chaud… C'est ma nature, veuillez me pardonner.
Les familles que j'ai pu inscrire depuis mon arrivée le savent. J'attache une attention particulière au respect des dates de vacances. Les "raisons familiales" sont chaque années de plus en plus nombreuses pour expliquer des absences. Elles devraient pourtant être des raisons très exceptionnelles parfois de réjouissance parfois de tristesse. Mais cette année nous atteignons des sommets jamais atteints. Aussi, dois-je rappeler que c'est le jeudi 6 au soir que nous quitterons les familles et leurs enfants. La fin d'année n'est pas "sans trop d'intérêt" comme on a pu me le dire. Certes on ne travaille plus sur des contrôles pour les bulletins… Non, nous vivons simplement autre chose. Un temps de bilan, de fête, un temps de convvivialité mais aussi avec des échanges indispensables. J'ai toujours aimé ces bilans des derniers jours où il est possible de dire et faire mesurer le chemin accompli et restant à accomplir. Les "valeurs" dont on parle souvent à propos de nos écoles sont là. Aujourd'hui on nous en prive de plus en plus régulièrement. Ça n'est pas un bon calcul ni pour les enfants ni pour mon équipe que cela décourage. De nombreux collègues du secteur public vivent cela depuis longtemps et cela finit par les démobiliser.
Un exemple : Traditionnellement, nous recevons nos CM2 pour un temps qui leur est réservé, à la fois collectif et individuel. Une sorte d'envoi en mission. Cette année ce sera mardi prochain dans l'après-midi. Pour la première fois depuis des années, ils seront au moins une bonne quinzaine à être absents. Certains avec des raisons valables ou contestables (stages, compétitions, tarifs promotionnels, fêtes, mariages…). D'autres simplement parcequ'ils ont le sentiment que l'année est terminée, inutile… Le message envoyé m'inquiète, me préoccupe.
J'espère que ce ne sera qu'un simple mauvais souvenir dans ma carrière d'enseignant. Je prie pour que les familles que j'ai pris le temps d'inscrire autour d'un projet d'éducation, du charisme de notre fondatrice ainsi que celles qui seront encore au Sacré-Cœur l'an prochain m'aideront,… nous aideront à retrouver ce qui fait la force et la différence de nos établissements.
à demain
Les familles que j'ai pu inscrire depuis mon arrivée le savent. J'attache une attention particulière au respect des dates de vacances. Les "raisons familiales" sont chaque années de plus en plus nombreuses pour expliquer des absences. Elles devraient pourtant être des raisons très exceptionnelles parfois de réjouissance parfois de tristesse. Mais cette année nous atteignons des sommets jamais atteints. Aussi, dois-je rappeler que c'est le jeudi 6 au soir que nous quitterons les familles et leurs enfants. La fin d'année n'est pas "sans trop d'intérêt" comme on a pu me le dire. Certes on ne travaille plus sur des contrôles pour les bulletins… Non, nous vivons simplement autre chose. Un temps de bilan, de fête, un temps de convvivialité mais aussi avec des échanges indispensables. J'ai toujours aimé ces bilans des derniers jours où il est possible de dire et faire mesurer le chemin accompli et restant à accomplir. Les "valeurs" dont on parle souvent à propos de nos écoles sont là. Aujourd'hui on nous en prive de plus en plus régulièrement. Ça n'est pas un bon calcul ni pour les enfants ni pour mon équipe que cela décourage. De nombreux collègues du secteur public vivent cela depuis longtemps et cela finit par les démobiliser.
Un exemple : Traditionnellement, nous recevons nos CM2 pour un temps qui leur est réservé, à la fois collectif et individuel. Une sorte d'envoi en mission. Cette année ce sera mardi prochain dans l'après-midi. Pour la première fois depuis des années, ils seront au moins une bonne quinzaine à être absents. Certains avec des raisons valables ou contestables (stages, compétitions, tarifs promotionnels, fêtes, mariages…). D'autres simplement parcequ'ils ont le sentiment que l'année est terminée, inutile… Le message envoyé m'inquiète, me préoccupe.
J'espère que ce ne sera qu'un simple mauvais souvenir dans ma carrière d'enseignant. Je prie pour que les familles que j'ai pris le temps d'inscrire autour d'un projet d'éducation, du charisme de notre fondatrice ainsi que celles qui seront encore au Sacré-Cœur l'an prochain m'aideront,… nous aideront à retrouver ce qui fait la force et la différence de nos établissements.
à demain